FESTIVAL CINEMAS DU SUD 14eme EDITION
en partenariat avec l'Institut Lumière
Du jeudi 24 au dimanche 27 avril 2014 à l'Institut Lumière, Lyon
Edition parrainée par Jack Lang,
Président de l'Institut du Monde Arabe
Palestine Stéréo de Rashid Masharawi, 2013
Cette plongée dans le cinéma du Maghreb et du Moyen-Orient d'aujourd'hui se penche sur le social ou le politique, donnant une vision plurielle de ces pays aux histoires et aux destins différents. Les révolutions arabes ont libéré la parole et on assiste à l'émergence d'une jeune génération d'auteurs portés par l'élan vital de la jeunesse. De nombreux réalisateurs viendront présenter leur film et rencontrer le public.
Le festival présentera deux films réalisés par une nouvelle génération d'auteurs égyptiens. Nous ouvrirons ainsi cette édition avec Rags and Tatters du réalisateur, Ahmad Abdalla, dont le précédent film, Microphone, lui valut de nombreux prix en sélection internationale. Les pérégrinations d'une société en pleine mutation au coeur de la ville du Caire seront également observées lors de la projection d'Asham, premier long-métrage de l'Egyptienne Maggie Morgan.
Nous découvrirons ensuite Palestine Stereo, film dans lequel Rashid Masharawi, cinéaste originaire de Gaza, aborde avec sensibilité le désir des protagonistes d'échapper à leur condition sociale.
Le cinéma libanais sera également à l'honneur de cette édition.
Cap sur Beyrouth avec le film choral Blind Intersections de la réalisatrice Lara Saba qui choisit pour son premier long-métrage de traiter des clivages entre les classes sociales de la capitale tandis qu'Un Homme d'Honneur, second long-métrage de Jean-Claude Codsi dépeint l'ambivalence entre modernité et tradition au sein des communautés libanaise et jordanienne. Une grande figure du cinéma syrien, Mohamad Malas, nous fera l'honneur d'être présent lors de la projection de son dernier film, Une échelle pour Damas.
Une plongée au coeur du Maghreb avec Zéro du cinéaste Nour-Eddine Lakhmari nous permet de rendre compte du dynamisme du cinéma marocain. Ce film s'inspire notamment des codes du film noir américain.
Du côté de l'Algérie, La Preuve, du réalisateur Amor Hakkar, met en scène l'acteur Nabil Asli, révélé dans Le Repenti de Merzak Allouache. En traitant d'un sujet encore tabou dans bon nombre de sociétés, la stérélité masculine, ce long-métrage explore un autre pan du cinéma arabe, plus intimiste et universel.
Le film en avant-première, Bastardo du jeune cinéaste tunisien Néjib Belkhadi, l'immersion d'un quartier pauvre et ses bouleversements socioculturels, clôturera cette édition.
Cette introspection nous permet d'explorer différentes formes de la cinématographie arabe en favorisant avant tout une pluralité des regards et thématiques. Les oeuvres filmiques proposées encouragent, chacune à leur manière, le spectateur à penser les cinémas arabes en tant que reflets de leurs sociétés mais aussi témoins d'une époque en constante évolution. Ces films, véritables fenêtres sur le monde, nous permettent alors de découvrir un cinéma encore bien trop peu distribué en France.
Abdellah Zerguine
directeur artistique
M.Malas, M.Morgan, N.Lakhmari, F.Hamak
Amor Hakkar
Mohamad Malas
L.Saba, A.Zerguine, M.Hefzy
N.Lakhmari, M.Morgan, N.Belkadhi, M.Malas
A.Zerguine, N.Lakhmari, L.Saba, M.Malas, D.Ziskind, M.Amarger
N.Belkadhi
A.Zerguine, JC.Codsi, L.Saba, F.Hamak; M.Hefzy, D.Ziskind
A.Zerguine, JC Codsi, F.Hamak,
A.Zerguine, N.Belkhadi, N.Lakhmari, M.Morgan